Pensées profondes du 30 décembre

Pensées 30 décembre, veille de réveillon, nouvel an 2011

Aujourd’hui, nous sommes le 30 décembre. Noël est passé depuis 5  jours, le chanteur des Boney M vient de mourir (j’ai encore cru que le Mâââle allait se jeter par la fenêtre, comme quand Michael Jackson a été assassiné est mort), les bêtisiers tournent en boucle à la télé.. Oui c’est bien, ça, on est le 30 décembre. Et donc, pas le 31 décembre, puisque c’est demain. Mais alors, pourquoi diable tout le monde s’acharne-t-il à me souhaiter un bon réveillon ?? Le réveillon, ça se souhaite le jour même, non ?

C’est un peu comme un anniversaire, finalement. On ne remue pas le couteau dans la plaie 3 jours avant (ou alors, si, pour souligner le grand âge de notre pire ennemie) : »Tiens, dans 3 jours tu dépasses le quart de siècle ! Tu vas fêter ça ? Allez, joyeux anniversaire ! je te revois la semaine prochaine, avec un an de plus ! Ahahahah ! ». Extrêmement sadique. Sauf que, visiblement, Nouvel An, c’est THE occaz pour lâcher toutes les bonnes blagues qu’on n’oserait pas dire pendant l’année, même avec 6 litres de vodka dans le sang. Le must de la vanne qui tue est destinée aux collègues, les petits chanceux. Le 31 décembre, avant de quitter votre bureau, lancez un enjoué « A l’année prochaine ! », bien fort pour que tout l’open space puisse savourer ce joyau humoristique. Vous recueillerez certainement des sourires sincères, et il y a très peu de risques que votre réputation professionnelle en pâtisse (« Elle a vraiment des problèmes relationnels, Narcisse… »).

On devient tous un peu bizarres au moment des Fêtes. L’un déprime face à un sapin qui perd ses épines plus tôt que prévu, l’autre se nourrit exclusivement d’huîtres et de foie gras… et moi, je suis complètement bipolaire du réveillon, tiraillée entre mon envie de rester au lit avec un bouillon et celle de festoyer avec mes amis comme au bon vieux temps. Je pense festoyer avec un bouillon. Ou rester au lit avec des amis. Une suggestion ?