Ton cul very moche

Ton cul very moche, accent français, je parle mal anglais

A l’heure où j’écris ces lignes, je suis complètement jet-lagguée. Vous comprenez, le décalage horaire entre Londres et Lyon, même pour un globe-trotter comme moi, c’est difficile à digérer. On recule d’une heure, on avance d’une heure, bref, on ne s’y retrouve plus quand on revient du pays du rosbeef. Alors, ne me tenez pas rigueur pour ce titre ringard, c’est le décalage horaire qui parle – oui, il a bon dos, le décalage, je trouve aussi.

Je vous passe tous les détails d’un week-end à Londres classique : le Big Ben, Wetsminster, Buckingham Palace et compagnie, c’est bien beau, mais on n’est pas là pour se culturer, ça se saurait. Et puis, un château english, ça reste un château, nom d’un plum pudding.

Mon Londres à moi, ce sont plutôt des rencontres. Que voulez-vous, on est humaniste ou on ne l’est pas.

Je commence mes spéciales dédicaces par mon coup de cœur londonien : toi, le vendeur de Camden Town qui m’a vendu le t-shirt Star Wars que j’ai offert au Mâââle. Un grand avenir t’attend dans la prestidigitation, je n’y ai vu que du feu quand tu m’as refourgué le seul t-shirt fabriqué par un Thaïlandais dyslexique. Le Mâââle va avoir trop la classe avec son t-shirt « Dark Sid Come to the – We have cookies ». En plus, c’est pratique, tu n’auras pas besoin de colombe, tu as déjà trouvé le pigeon qui sortira de ton chapeau.

J’enchaîne avec la femme de ménage de l’hôtel : tu m’as réconciliée avec les Serbes. Moi qui pensais que vous étiez tous nés avec une kalachnikoff dans le berceau, j’ai découvert que vous avez aussi un talent certain pour l’origami de serviettes de bain. Une reconversion toute trouvée pour Ratko Mladic.

J’aimerais aussi placer un spécial big up pour Chirico, Picabia, Dali et Bacon (pas le jambon, l’autre). Ca m’a fait plaisir de vous voir tous ensemble au Tate, vous ne prenez décidément pas une ride. Pas comme la reine Elisabeth, qui ne nous avait même pas prévenus de sa petite sauterie, la pingre.

Pour finir, un grand merci à tous ceux qui ont supporté notre pitoyable accent, au Mâââle et à moi-même. Une pensée particulière pour le vendeur de sandwichs de la gare : la prochaine fois qu’un Français te demande « Ave you ouatère clozette ? », ne réponds pas « 10 o’clock », c’est un peu humiliant.

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10 commentaires

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  1. Enoooorme, ta dédicace pour le vendeur de t-shirt…effectivement, le seul thaïlandais dislexique, il a fallu que ce soit toi qui achètes son t-shirt, pas de bol…ton homme n’était pas trop déçu ?! Repose toi bien pour te remettre de ta fatigue, à très vite !

  2. peut-être qu’il faisait allusion au fait que les WC était à 10h (genre comme dans les films de guerre: « ennemi à 10h »)
    Aah Camden et ses porte-clés à 5£… le paradis! Ils ont du utiliser Google translate!